RESTONS MOBILISES

La grève et les manifestations du 10 mars ont été un succès.

Plus d’un million de salariés sont descendus dans la rue, deux fois plus que le 5 février !

Si le taux de grévistes est moins important que le 20 janvier, il est resté à un niveau important, y compris à l’Equipement (25%).

De très nombreux salariés du privé étaient dans l’action, beaucoup de débrayages ont eu lieu. Ceci révèle, s’il en était besoin, le ras-le-bol ambiant, tant vis-à-vis des attaques contre les 35 heures que de l’attitude du patronat et du gouvernement sur les salaires.

Devant la réussite du mouvement, le gouvernement a dû reculer.

Sourd aux demandes de négociations jusqu’à présent, il se dit prêt aujourd’hui à discuter et annonce une réunion avec les organisations syndicales le 22 mars prochain.

Mais avec quelles marges de manœuvre le ministre de la fonction publique viendra-t-il ? Le gouvernement a déjà indiqué qu’il propose 1% d’augmentation pour tous. Le 1^er ministre a précisé le 13 mars qu’il était prêt à donner un coup de pouce sur la rémunération des fonctionnaires en échange d’une modernisation profonde de l’Etat.

Quoiqu’il en soit, si nous avons marqué des points, nous sommes encore loin des revendications intersyndicales :

une mesure immédiate de rattrapage du pouvoir d’achat des salaires et des pensions au regard du coût de la vie depuis le 1^er janvier 2000, alors que sur cette période le pouvoir d’achat de la valeur du point a perdu 5%

des mesures permettant d’assurer une progression du pouvoir d’achat sur la période à venir.

les indispensables mesures bas salaires, par un relèvement significatif du minimum fonction publique, véritables « sous SMIC ».

l’élargissement de l’amplitude de la grille et des carrières. Il s’agit de reconnaître les qualifications, de mettre fin aux blocages des carrières et d’améliorer les promotions

le traitement du contentieux accumulé.

La mobilisation reste indispensable

Il faut maintenir la pression, rester mobilisés, convaincre nos collègues, preuve à l’appui, que le gouvernement ne nous entend que s’il y a pression de la rue.

Tenons-nous prêts à répondre et à relayer les initiatives qui seront prises dans les jours et les semaines qui viennent.