Décentralisation à l'Equipement

Un tiers des effectifs du ministère de l’Équipement vont être transférés. Ce qui implique la réorganisation des services pour les personnels restants.
La décentralisation va entraîner le transfert d’un tiers des effectifs du ministère de l’Équipement. Soit 33 000 agents environ (essentiellement des personnels de l' exploitation).
Une “ redistribution des cartes ”, selon l’expression de Marie-Claude Kervella, secrétaire générale de l’UFFA.
À titre de comparaison, les 93 000 TOS qui vont être transférés représentent 7 % des effectifs de l’Éducation nationale.
La gestion des routes nationales et des voies d’eau, les missions de tourisme, les aides à la pierre, entre autres, vont être transférées aux collectivités. Toutefois, le schéma exact de partition des services n’est pas encore établi.
Il ne le sera que courant 2005. Les inquiétudes pointent chez les agents, tant pour ceux qui sont transférés que pour “ ceux qui restent ”. Car quelle “ consistance ” garderont les services en matière d’aménagement, de sécurité routière et d’ingénierie publique si le ministère se sépare d’une majorité du réseau routier national, du financement du logement social, etc. ?
Même inquiétude pour les personnels ouvriers des parcs et ateliers, au total 8 000 agents, chargés de l’entretien des véhicules, des engins et du réseau routier, dont le sort n’est pas encore clairement établi.

Prise en charge syndicale.
« Avec le transfert d’une partie du réseau routier national aux départements, nous ne savons pas ce qu’il va advenir de ce parc. Va-t-il rester un service de l’État ? Va-t-il être transféré aux départements ? Dans quelles conditions, et quel avenir pour les personnels ouvriers d’État mais aussi pour les missions effectuées pour le compte des communes ? », s’interroge Hubert Lebreton, secrétaire général adjoint de la banche Equipement à la FGTE.
Des questions qui impliquent une prise en charge syndicale à tous les niveaux de la CFDT.